Le livre préfacé par Catherine Coquio, et doté d'une
postface d'Alexandre Dauge-Roth, présente la situation des
orphelins rescapés du génocide devenus chefs de ménage.
Il pose aussi la question des "Justes", et de l'implication
de l'Eglise catholique dans le génocide. Il réfléchit
enfin sur le passage de la "survivance" à la "vie" et
sur l'acte de témoigner.
Berthe Kayitesi est née en 1978 à Gisenyi au Rwanda.
Au moment du génocide des Tutsi en avril 1994, elle a 16
ans et, ses parents ayant été massacrés, elle
se retrouve à devoir s’occuper de ses frères
et de sa sœur. Ils font des séjours en orphelinat,
puis dans diverses familles d’accueil et enfin dans les ménages
d’orphelins à Kigali. Berthe a fait ses études
secondaires et supérieures en Afrique puis les a poursuivies
au Canada où elle vit depuis 2004.