15 mai 2007

Réflexion sur la modernité arménienne

A l'occasion de la parution du livre de Marc Nichanian

ENTRE L'ART ET LE TEMOIGNAGE
Littératures arméniennes au XXe siècle, 2. Le deuil de la philologie.
Editions MetisPresses.

En présence de l'auteur et de Catherine Coquio.




L'important cycle "Littératures arméniennes au XXe siècle" entamé par Marc Nichanian se présente comme une généalogie critique de la diaspora arménienne à travers sa littérature.

Le premier volume évoquait les écrivains qui, réchappés du génocide, tentèrent de témoigner ou d'écrire à partir de la Catastrophe, et, s'installant en Arménie soviétique, quels que soient leurs engagements communistes, furent écrasés par le régime.

Ce second volume réfléchit au "principe esthétique" à l'oeuvre dans l'idée nationale propre à la modernité arménienne à la veille de la Catastrophe. Plus précisément, au lien entre le développement d'une imagination nationale au tout début du XXe siècle, et la double invention philologique au siècle précédent : celle de la nation ethnographique et de la religion mythologique - avec la dimension raciale que celle-ci suppose.

La réflexion sur le devenir diasporique d'une nation passe ici par la critique de l'idéologie nationale et de la philologie nationaliste, à travers l'exégèse des textes qui font l'expérience esthétique.

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